Tout savoir sur les sols acides

Souvent, on assimile les sols acides aux sols peu fertiles. Et donc, pour pouvoir y planter des fleurs ou des légumes, il faut absolument les enrichir et les améliorer. Qu’en est-il en réalité ? Il faut comprendre que le sol est en fait défini par son acidité qui est mesuré par son pH, d’une échelle entre 1 et 14.

Est-ce que ce sont des sols peu fertiles ?

On dit d’un sol qu’il est fertile lorsque son pH se situe entre 6 et 7. C’est donc un sol où la vie microbienne se développe de façon optimale et où les éléments du sol les mieux assimilés par les plantes, les fleurs ou les légumes. Comment pouvez-vous savoir si le sol de votre jardin est fertile ou plutôt acide ? Cela peut se faire via une analyse chimique que vous pouvez effectuer vous-même à l’aide d’un kit d’analyse que vous trouverez en jardinerie. Un autre moyen de reconnaître un sol acide, c’est en observant la flore spontanée. Est-ce que le rumex, le genêt à balai, la camomille romaine ou la pensée sauvage s’y épanouissent à merveille ? Alors, vous avez un sol acide.

Quelques inconvénients d’un sol acide et comment l’améliorer

Peut-être que vous êtes comme bon nombre de jardiniers qui n’apprécient pas vraiment les sols acides. Cela se comprend car le sol est alors pauvre en vers de terre et il présente une faible activité des micro-organismes souterrains. En outre, les plantes ont du mal à assimiler les éléments nutritifs du sol et leur croissance est grandement perturbée. Le sol devient toxique car il absorbe les métaux et il favorise l’apparition de maladies. Il est donc important de réduire l’acidité du sol, et vous devez le faire dès que vous êtes sûr de l’alcalinité de votre sol. Mais concrètement, comment relever son pH ? Optez pour les amendements basiques à dominante calcium. Les amendements dont nous parlons sont la dolomie, la marne, la craie, le calcaire broyé, la cendre de bois et le maërl. Et n’oubliez pas que les apports ne se font pas en une seule fois, vous devez vous y mettre chaque année ou tout au plus, tous les deux ans. Et faites-le en petites quantités, à dose minime, soit au début de l’hiver soit en automne.

D’autres points à retenir

Il est important que vous sachiez que votre sol peut avoir un pH inférieur à 6 et pourtant, riche en bases. Comment est-ce possible direz-vous ? Le fait est que ces bases sont tout simplement « non actives ». Autrement dit, elles ne font pas augmenter le pH du sol mais elles permettent au sol de porter des cultures dites « basicoles ». Vous comprendrez donc que pour ce type de sol, il ne faut surtout pas apporter des bases supplémentaires, ce qui serait néfaste pour la vie microbienne qui s’y développe. Les quelques plantes suivantes peuvent pousser sur du sol à pH faible : ravenelle, érable champêtre, sauge des prés, capselle-bourse-à-pasteur etc.

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